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Chapitre 1 - Responsabilités environnementales

Consommation et production responsables

Grâce à l’optimisation de ses déchetteries, le taux de recyclage de Genève Aéroport est passé à plus de 46% en 2019. L’objectif est d’atteindre 50% en 2020 et de réduire la quantité de déchets par passager. Pour ce faire, des projets ont été mis sur pied, concernant les visiteurs, les collaborateurs et les chantiers de la plateforme.

 

Taux de recyclage des déchets gérés par Genève Aéroport info

2017

44,3%

2018

44,3%

2019

46,2%

Objectif 2020

50%

Genève Aéroport gère une grande partie des déchets issus des 200 entreprises actives sur la plateforme. Voici comment il s’attache à réduire les quantités de détritus tout en améliorant ses processus de recyclage.

En 2019, 3’711 tonnes d’ordures ont transité par les sept déchetteries dispersées sur le site et points de collecte, contre 3'900 tonnes en 2017, ce qui représente 198 grammes de déchets produits par unité de trafic (UT, unité de trafic = 1 passager ou 100 kg de fret). L’objectif 2020 d’atteindre 200 gr/UT a donc été accompli dès 2019. Grâce à l’optimisation des infrastructures de tri, le taux de recyclage a augmenté à 46,2% en 2019. L’objectif est de passer à 50% en 2020, de réduire la quantité de déchets par passager et de maîtriser les coûts de la gestion des déchets.

L’amélioration globale du taux de recyclage à Genève Aéroport s’explique notamment par la sensibilisation aux bonnes pratiques des entreprises actives sur le site, l’existence d’une taxe sur les déchets incinérables ou encore l’amélioration des infrastructures de tri. Dans le terminal principal, le taux de recyclage est passé de 52,7% à 53,2% entre 2017 et 2019. La rénovation de la déchetterie ainsi que la prolongation du temps de présence du personnel responsable du point de collecte explique en partie cette tendance.

Pour améliorer son taux de recyclage et participer à l’objectif cantonal de réduction des déchets incinérés de 25% d’ici 2024, Genève Aéroport a lancé en juin 2019 une campagne de caractérisation de ses poubelles. Concrètement, près de 800 kg de détritus ont été prélevés en divers points de la plateforme et analysés. Résultat: plus de 50% des déchets incinérables étaient potentiellement recyclables. Les plus gros gisements étant constitués par les ordures organiques (26%), le papier/carton (14%) puis le verre et les bouteilles en PET (respectivement 3 et 2%).
Cette « radiographie » servira de base au nouveau plan de gestion des déchets de l’aéroport. Des pistes de réflexion sont déjà lancées, concernant par exemple la substitution de la vaisselle à usage unique en plastique dans les restaurants du site.

En 2018, la plateforme s’est équipée d’un outil de pilotage interne afin de monitorer les déchets produits et établir les performances par site. Cette application permet de mieux cibler les actions à mener.

Réduire les impressions

Des actions de sensibilisation sont par ailleurs organisées à l’intention du personnel. Depuis janvier 2020, les collaborateurs doivent scanner leur badge sur les imprimantes pour lancer toute copie. De plus, ils reçoivent tous les mois des rapports d’impression. Entre 2018 et 2019, la quantité de papier utilisée pour les impressions a diminué de 7%. Cette tendance devrait encore se renforcer à l’avenir.

Vaisselle consignée pour les employés

Des mesures sont mises en place pour inciter les collaborateurs à renoncer à la vaisselle à usage unique en plastique. Ils ont ainsi la possibilité d’utiliser des assiettes consignées pour les plats à emporter dans les deux restaurants d’entreprise de la plateforme. Dans ces enseignes, les gobelets en carton ne sont plus mis en évidence, toujours dans un souci de réduction des déchets.

 

Recyclage et réduction des déchets

Impressions de papier

- 7%

Taux de recyclage dans le terminal principal

53,2%

Grammes de déchets produits par unité de trafic* (hors déchets de chantier)

198

P48, un chantier durable

Des chantiers plus durables 

Chaque chantier fait l’objet d’un suivi environnemental détaillé sur la plateforme. Objectif: garantir notamment une protection des sols, de l’air et des eaux, tout en limitant la production de déchets. Illustration avec les travaux de réfection du parking pour avions P48. Interview de Michaël Guidon, chef de projets ingénieur en génie civil, et Sophie Meisser, responsable environnement.

  • En quoi consistaient ces travaux?
  • Michaël Guidon: L’objectif de ce chantier, qui a démarré en juin 2018, était de remettre en état le revêtement qui s’était dégradé avec le temps en raison du poids des avions et des aléas climatiques.

  • Pourquoi parle-t-on de chantier durable en l’espèce?
  • Michaël Guidon: Une partie du bitume et des graves a été concassée et replacée au même endroit. Une autre a servi, notamment, à refaire la route de service de l’aéroport. 6’000m3 de matériaux ont ainsi été revalorisés in situ. Du béton recyclé a par ailleurs été utilisé pour enrober les canalisations souterraines du site.

  • La biodiversité a-t-elle été prise en compte dans ce projet?
  • Sophie Meisser: Toute la terre végétale dégagée lors des travaux, soit 1’200m3, a été réutilisée sur place ou ailleurs sur la plateforme. Il faut savoir que la zone aéroportuaire est le plus grand « site prioritaire flore » du canton de Genève grâce aux nombreuses espères rares qui poussent dans ses prairies. Les graines des plantes rares ont été mises de côté pour conservation. Une quarantaine d’orchidées sauvages ont été replantées dans une zone dédiée de l’aéroport.
Espèce d'orchidée
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